Objectif Islas de la Bahia

par | 6 Mar 2011 | Honduras

Livingston c’est charmant, c’est rythmé, c’est coloré et il y fait chaud, mais la baignade n’est pas des plus simples. Nous levons le camp plus rapidement que prévu, direction le Honduras.

D’abord la « barque » municipale du matin pour Puerto Barrios puis un colectivo jusqu’à la frontière. Passage sans problème, il suffit de remplir les formulaires et de payer. Moins d’un kilomètre plus loin, un chicken bus nous attend. Omoa, petite ville sur la mer semble parfaite pour s’y arrêter cette nuit, allons y. Sauf que c’est tellement joli, que les prix des hébergements sont hors de notre portée. Au bout de deux heures de recherche sous un caniard terrible, nous remontons dans le premier chicken, direction la grande ville du coin, Puerto Cortes ville portuaire comme son nom l’indique, et… affreuse (je sais ça n’a aucun rapport !). Nous passons la nuit dans le premier hôtel recommandé par le LP, avec des blattes, beurk.

Dès ce premier trajet au Honduras, dans ce bus populaire qui se remplit peu à peu, nous sentons une réelle différence avec les pays précédents, en tout cas sur la côte Caraïbes. Au niveau humain, les descendants Mayas très typés ne sont plus majoritaires. Les gens ont plutôt une physionomie d’Européens du Sud pour certains peau blanche et chevaux clairs. A l’extérieur, de grosses voitures et beaucoup de maisons bien entretenues, clôtures et jardins tondus (ça faisait longtemps !). Ce n’est qu’une première impression, mais le pays a l’air plus riche et surtout plus américanisé.

Nous ne trouvons aucun intérêt à nous attarder dans cette ville, il nous tarde d’arriver sur la petite île d’Utilá. En quelques heures, nous atteignons la ville de La Ceiba, toujours en bus locaux, plus ou moins bien entretenus. Cette fois ci, le bus semble vraiment en fin de vie. Régulièrement le moteur donne des signes de faiblesse, le chauffeur s’arrête sur le bas côté pour redémarrer. Par deux fois, il s’arrête même pour réparer avec de vieilles chambres à air, système D et ça fonctionne. Dans le car, il n’y a bien que les touristes qui se regardent d’un air interrogateur et légèrement inquiet. Les locaux, eux, ne semblent pas y prêter attention, ils dorment, ils mangent, ils parlent ou téléphonent. Nous arrivons plus tard que l’horaire, mais nous arrivons… Ça fait des choses à raconter !

La Ceiba. Cette ville là n’est pas franchement belle, non plus. Ça ne donne pas envie d’y séjourner et ça tombe bien car on avait envie d’arriver au plus vite sur l’île convoitée. On n’y reste que deux nuits, dans un petit hôtel de routards pas mal.

Sur le chemin du terminal de ferries, le chauffeur de taxi est ravi d’apprendre que nous sommes français, car il est fan de foot comme beaucoup de ses concitoyens. D’ailleurs, la veille, un match de première division hondurienne animait la ville.

… la suite sur l’île, au deuxième épisode.

MC

Rotterdam Beach Hotel, un peu excentré. Peu de chambres mais propres, donnant sur une cour intérieure très verte. Situé à 100m de la plage. Pas de wifi, mais celui du bar restau d’à côté est suffisamment puissant. Y’a qu’à y aller boire un coup pour avoir la clé

… et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, la clé est le nom du bar …